Aux boules
à mythes
Pour faire simple, Héma-Québec, la Société canadienne du sang et le gouvernement du Canada voient le monde selon deux grands axes, selon lesquels il y aurait les gens normaux et les gens déviants.
Les normaux : les hétérosexuels | Les déviants : les GBT2Q | |
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Profil de santé | Sans maladies | Porteurs du VIH |
Leur vision scientifique | Les tests de dépistage sanguin permettent d’identifier les donneurs contaminés | Les tests actuels ne permettent pas d’assurer la sécurité de la collecte de sang des GBT2Q |
Pas de zones grises. Pas de nuances. Pas plus de questions. BRAVO !
Mais comment en sommes-nous arrivés là?

Tout le temps la même
cassette
La fréquence d’infection est plus élevée chez la communauté GBT2Q que chez les hétérosexuels et lesbiennes.
La prévalence du VIH se situe à près de 15% chez les GBT2Q, alors qu’elle est de 1% chez la population hétérosexuelle et lesbienne.
Rectifions le tir !
En nombre absolu, près de 60% des nouvelles infections en 2018 étaient attribuables à des personnes en-dehors de la communauté des GBT2Q.?
En fait, depuis 2016, le taux de nouvelles infections chez les GBT2Q est en baisse de plus de 11.1% (41,4% en 2018), et cette tendance se maintient.?
Ce qu’il faut vraiment savoir est que dans une année, le potentiel d’une nouvelle infection auprès des GBT2Q est d’une personne sur 200. En pourcentage, ça représente un risque de 0,5% !?
Tournons-le à la positive pour plus de clarté, c’est 99,5% de personnes non à risque !
Alors, au lieu de faire une comparaison relative des taux, il faudrait considérer le risque absolu, qui est incroyablement faible.
« Premièrement, qu’est-ce que la prévalence? Le rapport du nombre de cas d'un trouble morbide à l'effectif total d'une population, sans distinction entre les cas nouveaux et les cas anciens, à un moment ou pendant une période donnés. »
Au Canada, près de 4 personnes sur 5 vivant avec le VIH sont sous traitement médical. Lorsque le traitement est efficace, la charge virale du VIH est réduite (quantité de VIH dans le sang) et il devient impossible de transmettre le virus. C’est ce qu’on appelle I = I (indétectable égal intransmissible).?
Chez les Canadiens vivant actuellement avec le VIH sous traitement, 91% sont indétectables.?
Donc parler de la prévalence sans parler de la spécificité du traitement du VIH, c’est cacher la vérité. Get the facts straight !
Questionner,
Identifier, Tester
Questionner
Identifier
Tester
Si la restriction est retirée, on parle d’une augmentation du potentiel de donneurs d’environ 400 000 Canadiens ! Qu’est-ce qu’on attend??